Les trains australiens, ça nous retourne !

Les trains australiens sont comme tous les autres. Ils s'arrêtent à des gares, redémarrent, pour s'arrêter à une autre gare jusqu'à un terminus d'où ils repartent dans le sens inverse pour le terminus opposé, et ainsi de suite.
Comme les autres trains, ils disposent ainsi de sièges dans chaque sens, permettant de s'asseoir, si on le désire, dans le sens de la marche, ou non.
Ils sont donc normaux.
C'est ce que nous croyions jusqu'à en utiliser un. Nous nous asseyons, normalement, face à face, dans un wagon. Une station passe, deux, puis soudainement un passager entre, touche une banquette, et par un tour de passe passe incroyable retourne son fauteuil pour le disposer dans le sens de la marche.
Il nous fallait comprendre, nous avons donc, pour vous, voyageurs intrépides que nous sommes, expérimenté un procédé novateur et dont voici une démonstration visuelle de toute beauté.


Nous nous demandons juste pourquoi nos trains n'en sont pas équipés !!!

Sydney en photos...

Cliquez sur les photos pour arriver à l'album Picasa et les voir en grand !


Les cooking sprays, ça en jette !

Dans la série, "on n'a pas ça en France, ou alors c'est très bien caché", je vous présente le cooking spray (ci-dessous le beurre) !

Nous avons découvert ça en faisant la cuisine, alors que nous cherchions un peu d'huile à mettre au fond de la poêle. Il en existe pour tout type d'huile ou de vinaigre et après l'aspect étrange pour un français qui se respecte, ça apparait.... vraiment génial !


Nous prenons les commandes, quantité minimum 10 cartons de 75 flacons de sprays...

Le Harry's Café de Wheels, lieu ancestral des faims de fin de soirée…

Alors que l'on se balade le long du port de Cawper Wharf au nord du quartier de Woolloomooloo, nous tombons sur une anodine petite caravane lumineuse au bord de la route, banale baraque à frites.

Nommé "Harry's Café de Wheels" et créé en 1945, nous découvrons finalement qu'il s'agit d'un haut lieu des débuts, milieux mais surtout fins de soirée des sydneysiders, les murs sont parsemés de photos de célébrités locales comme internationales (dont Pamela Anderson et Russel Crowe !).
Qu'est-ce qui peut mériter une telle attraction ? De typiques hot-dogs ainsi qu'une spécialité australienne, à savoir leur pies (prononcer païz), qui sont des tourtes aux légumes, viandes, fromages…












Et c'est… bon ! Pas super équilibré ou raffiné, mais ça remplit son office !

























Bon vous nous direz, un article sur une baraque à hot-dog, c'est pas sérieux, mais c'est ici pris TRÈS au sérieux, on ne rigole pas avec le Harry's Café de Wheels.
Retrouvez la carte et l'ambiance sur http://www.harryscafedewheels.com.au


Vos papiers, s'il vous plaît !

Nous sommes donc venus en Australie grâce au visa working-holiday, qui permet, comme son nom l'indique, de voyager et travailler en Australie.
Seulement, pour travailler acheter une voiture peut être utile, il faut également un compte en banque australien sur lequel virer les salaires, un Tax File Number, numéro identifiant officiel auprès des impôts pour que l'on puisse être déclaré et, très important, un numéro de téléphone!
Pour ces démarches, il faut évidemment, comme en France, une adresse. Le problème étant qu'en étant itinérant, on n'en a pas, d'adresse, enfin on en a beaucoup, autant que d'auberges de jeunesse ou de gens qui nous hébergent.
Et bien ce n'est pas un problème. Ici, aucun besoin de justificatif de domicile, il suffit de donner l'adresse que l'on veut, tout simplement. Généralement, il s'agit d'une auberge de jeunesse que l'on aura prévenu, ou pas, et que l'on appellera régulièrement pour être tenu au courant du courrier arrivé.


La bonne foi, ma foi, c'est aussi simple que ça !

Les Enigmes kangourous de V&M


Pour vérifier que notre blog soit lu avec attention, nous avons "décidé" de cacher 2 "coquilles" dans ce blog...

TROUVEZ LES!

The 17th Biennale of Sydney

Bon, d'accord, nous n'y connaissons pas grand chose en art contemporain, d'accord, nous n'y comprenons pas grand chose non plus, mais quand un événement exceptionnel, mais surtout gratuit, comme la biennale d'art contemporain de Sydney, nous permet de faire un tour de bateau le long de la baie de Sydney, nous en profitons sans hésiter !






Nous partons donc de Circular Quay pour l'Île de Cockatoo afin de voir … et bien on ne sait pas en fait, mais la croisière est très agréable ! À l'arrivée, nous découvrons que Cockatoo Island fut un haut lieu de la marine de guerre du Commonwealth, avec une activité intense pendant les 2 guerres mondiales. les bâtiments semblent avoir été laissé tels que, les grues sont encore présentes, les mouettes également, un peu plus et on s'y croirait vraiment !




L'organisation de la biennale a donc disséminé sur l'ensemble de cette petite île (14 hectares) et de ses bâtiments  des œuvres (?) graphiques, photo, vidéo, audio, plastique. On ne comprend pas tout, pas la moitié même, mais c'est plutôt chouette.
On se retrouve face au surréaliste sommet du G5, les 5 grandes figures du socialisme par Shen Shaomin. Œuvre créée comme réponse à la crise financière mondiale et prenant le G8 comme point de référence, on y retrouve donc les corps plus vrais que nature de Lénine, Mao Zedong, Ho Chi Minh, Kim Il-Sung gisant sur des lits sous des couvercles translucides ainsi que Fidel Alejandro Castro, couché sur son lit de mort et … respirant !



À la fin de la promenade, on rentre comme on est arrivé, en bateau, le long de la baie, sous le coucher du soleil… il y a pire !

Bref, une belle initiative que cette biennale de Sydney, entièrement gratuite pour tous, et disséminée dans une dizaine de lieux au travers de la ville !


FIFA World Cup from Oz

(Petit post dédié à la famille Hayettte et La manière)


On connaissait les Australiens pour leur équipe de rugby...mais ils sont aussi des inconditionnels du foot!

Sydney a installé un dispositif version Walt Disney plutôt impressionnant pour la "FIFA World Cup" !

La preuve en images...



En Australie, on n'a pas le wifi, mais on a le walibi !

Et oui, ce n'est pas parce que ce n'est pas la bonne saison pour le surf (c'est l'hiver, il fait 15-20°), qu'on n'a pas encore vu Crocodile Dundee, qu'on n'a pas notre van, pas de travail sur une plage paradisiaque et qu'on ne trouve pas de wifi qui nous permettrait de trouver un spot de surf, Crocodile Dundee, un van et un travail…qu'on n'a pas le droit d'un petit goût d'Australie typique !
Nous voilà donc en train de rentrer à notre auberge, il est 23h, nous sommes dans un parc sombre (en plein centre ville, le Royal Botanic Garden), et voilà t'y pas que déboule une bestiole entre nos pattes. Je m'exclame, "Oh un chat !", puis "Oh non, un écureuil !", puis, "Ah non, … un… [moment d'hésitation sur le nom]… Walibi !".
Attaché à notre vocation journalistique et surtout à notre proie, nous la poursuivons pendant bien 10 mètres, et allons, lecteur assidu, jusqu'à faire trembler la branche d'un arbre pour vous permettre de découvrir ces magnifiques clichés !

Profitez-en bien, ils reviennent de loin, nous avons failli y laisser notre peau face à ce terrible et féroce prédateur !

À la recherche du wifi perdu

L'Australie c'est la jungle, tellement sauvage qu'il n'y a pas le wifi gratuit partout. Et ça, pour des geeks comme Maïté et Vincent, c'est dur à supporter.
Alors ils sont partis à la recherche de tous les McDonald's de Sydney, Ronald étant le seul à procurer une connexion sans fil gratuite.
Mais vu que ça fait cher en hamburgers, ils vont tâcher de trouver une auberge de jeunesse avec wifi…

Pour le Wifi, Mc Donalds, c'est tout ce qu'on aime !

Ils sont arrivés presque à pied par la Chine !

Premier post sur ce blog qui, comme il se doit, est consacré à notre départ de France pour beaucoup de mois (de toits?).
Mercredi 16 juin, 18h20, Aéroport Charles De Gaulle : nous voilà fin prêts à embarquer. Premier problème à l'enregistrement, ça ne passe pas à cause de l'ETA. Bon, je savais que Maïté était en partie basque, mais je ne connaissais pas ses activités terroristes. Quelques minutes plus tard on comprend que cet ETA là c'est surtout notre Working Holiday Visa électronique. Nous nous retrouvons donc à peine partis que déjà bloqués en France.
Finalement, on peut partir et laissons avec tristesse nos sacs à dos tout neufs emballés dans un magnifique écran plastifié rouge (celui de Maïté saveur provençale, dégageant une délicieuse odeur de lavande, cadeau de sa maman pour que "son sac il sente bon" et, de fait, ça embaume en partie le terminal…)


Derniers au revoir, petites larmes lâchées ou cachées, c'est selon, et nous voilà embarqués pour 10h d'Air China, direction Pékin, d'où nous devons redécoller aussi sec pour Shanghai, attendre 3 petites heures et repartir pour 10h direction Sydney. Petit étonnement de ma part, il semblerait que le chemin le plus court pour Pékin soit de passer au dessus de la Norvège et de toute la Russie. (On s'en fout Vincent!!!)
Deux repas et plusieurs heures de sommeil/pas sommeil, nous atterrissons finalement … en Mongolie Intérieure ! Un orage bloque Pékin et nous "redécollerons au plus vite dès que ce sera calmé" (On vous passe les VO en chinois et sino-anglais) S'en suivent 3h d'attente sans trop d'informations, si ce n'est qu'"a priori nous serons partis avant ce soir", il est 14h, ça va être long…CE SOIR !















3h30 de retard, on redécolle !!! Notre avion prévu à 18h45 à Shanghai aura donc du mal à nous voir arriver à l'heure…

Atterrissage à Pékin. Pas de changement, on garde le même avion sauf que les chinois décident de nous faire sortir pour mieux re-rentrer. Bah oui, passage par la case immigration obligé.


Une dame nous autocolle avec le numéro de l'avion pour pas nous perdre. Et puis comme on n'a pas de visa chinois et qu'ils ne savent pas trop pourquoi on est en Chine avec un billet d'avion pour l'Australie …ça prend du temps ! Un tampon sur notre passeport plus tard, on y retourne. On en profite pour "demander" à tout le personnel d'aéroport comment nous allions faire pour notre correspondance pour Sydney mais apparemment il faudra que l'on demande à Shanghai…c'est pas gagné ! Petite visite de l'aéroport de Pékin (express)…(à ceux qui souhaiteraient un audio guide by Vincent, lisez la suite) très beau au demeurant, avec une architecture tout à fait gracieuse.

Même place, même avion, nous voilà partis pour Shanghai, il est 18h30, l'avion pour Sydney part à 18h45, nous avons 2h de vol pour Shanghai, ça va être serré !
Shanghai Airport, plutôt joli aussi…et nous sommes préparés psychologiquement à trouver le meilleur endroit pour dormir et attraper un autre avion pour Sydney le lendemain. Mais c'était sans compter sur l'aide de notre fan club franco-australien qui prend des nouvelles et nous aide à trouver les bonnes personnes pour avoir le plus d'informations. Un couple d'australiens-chinois fait interprète chinois et guide dans ce bel aéroport. Petite balade bucolique entre tous les bureaux d'informations jusqu'à celui où, nous apprenons avec une joie non dissimulée que notre avion initialement prévu à 18h45 était toujours sur le tarmac.
On fonce donc à l'enregistrement comme il nous a été recommandé avec 15kgs dans les bras, quelques uns de plus sur le dos. On court un peu partout et finit par trouver 2 personnes de la compagnie qui appellent l'avion pour lui dire de nous attendre. Le problème? il nous faut maintenant que passer avec nos bagages non enregistrés à travers tous les contrôles, bagages qui contiennent tout ce qui peut être interdit dans un avion, liquides, couteaux, etc…
Madame Air China nous abandonne devant la douane, on est un peu rassurés, mais très pressés et en sueur… Et c'est là que l'on se rend compte qu'il n'est pas facile d'expliquer en anglais à un douanier chinois ne parlant pas anglais que nous-avons-deux-sacs-chacun-que-l'un-est-trop-lourd-c'est-parce-que-c'est-celui-qu'on-prend-en-soute-mais-que-le-guichet-était-fermé-donc-l'avion-est-prévenu-mais-il-faut-qu'on-passe-avec-quand-même. Pas facile hein?
Nous voilà bloqués, le copain du douanier nous re-balade un peu partout dans l'aéroport, on est crevés, stressés, desespérés, je tente un pleur, ça a l'air de fonctionner, il nous fait passer ! (mouais…je ne sais pas si les pseudo pleurs de Vincent ont quelque chose à voir là-dedans). Allez plus que 2 barrages (passeport et bagage à main) à passer avec les mêmes problèmes et questions… Aaaaahhh, envie de se faire un chinois!

Après avoir encore attendu, donné nos passeports pour la 100 000ème fois….on a gagné ! Ce qui nous a quand même valu de courir à travers toute la zone internationale escortés par une autre Madame de la compagnie, avec nos bagages à main et de soute. On arrive devant la porte de l'avion et pouf, on balance notre bagage en soute à un agent qui nous attendait et qui fait tout tomber au passage. Epuisés et suants, nous sommes dans notre avion, qui semble-t-il nous a bel et bien attendu, au moins plus d'une heure, sur le tarmac…
10 petites heures de vol, un passage sans vérification des herbes de provence de Maïté aux douanes australiennes, [NDLR: il est formellement interdit d'emmener en Australie des plantes ou légumes et fruits frais sous peine de grosse amende] une course de minibus et une carte bleue plus tard, nous voilà finalement dans notre chambre à l'auberge de jeunesse Sydney Backpackers Central dans le quartier de Kings Cross de la ville !!!
Et ensuite? Douche et dodo bien mérités