Ils sont arrivés presque à pied par la Chine !

Premier post sur ce blog qui, comme il se doit, est consacré à notre départ de France pour beaucoup de mois (de toits?).
Mercredi 16 juin, 18h20, Aéroport Charles De Gaulle : nous voilà fin prêts à embarquer. Premier problème à l'enregistrement, ça ne passe pas à cause de l'ETA. Bon, je savais que Maïté était en partie basque, mais je ne connaissais pas ses activités terroristes. Quelques minutes plus tard on comprend que cet ETA là c'est surtout notre Working Holiday Visa électronique. Nous nous retrouvons donc à peine partis que déjà bloqués en France.
Finalement, on peut partir et laissons avec tristesse nos sacs à dos tout neufs emballés dans un magnifique écran plastifié rouge (celui de Maïté saveur provençale, dégageant une délicieuse odeur de lavande, cadeau de sa maman pour que "son sac il sente bon" et, de fait, ça embaume en partie le terminal…)


Derniers au revoir, petites larmes lâchées ou cachées, c'est selon, et nous voilà embarqués pour 10h d'Air China, direction Pékin, d'où nous devons redécoller aussi sec pour Shanghai, attendre 3 petites heures et repartir pour 10h direction Sydney. Petit étonnement de ma part, il semblerait que le chemin le plus court pour Pékin soit de passer au dessus de la Norvège et de toute la Russie. (On s'en fout Vincent!!!)
Deux repas et plusieurs heures de sommeil/pas sommeil, nous atterrissons finalement … en Mongolie Intérieure ! Un orage bloque Pékin et nous "redécollerons au plus vite dès que ce sera calmé" (On vous passe les VO en chinois et sino-anglais) S'en suivent 3h d'attente sans trop d'informations, si ce n'est qu'"a priori nous serons partis avant ce soir", il est 14h, ça va être long…CE SOIR !















3h30 de retard, on redécolle !!! Notre avion prévu à 18h45 à Shanghai aura donc du mal à nous voir arriver à l'heure…

Atterrissage à Pékin. Pas de changement, on garde le même avion sauf que les chinois décident de nous faire sortir pour mieux re-rentrer. Bah oui, passage par la case immigration obligé.


Une dame nous autocolle avec le numéro de l'avion pour pas nous perdre. Et puis comme on n'a pas de visa chinois et qu'ils ne savent pas trop pourquoi on est en Chine avec un billet d'avion pour l'Australie …ça prend du temps ! Un tampon sur notre passeport plus tard, on y retourne. On en profite pour "demander" à tout le personnel d'aéroport comment nous allions faire pour notre correspondance pour Sydney mais apparemment il faudra que l'on demande à Shanghai…c'est pas gagné ! Petite visite de l'aéroport de Pékin (express)…(à ceux qui souhaiteraient un audio guide by Vincent, lisez la suite) très beau au demeurant, avec une architecture tout à fait gracieuse.

Même place, même avion, nous voilà partis pour Shanghai, il est 18h30, l'avion pour Sydney part à 18h45, nous avons 2h de vol pour Shanghai, ça va être serré !
Shanghai Airport, plutôt joli aussi…et nous sommes préparés psychologiquement à trouver le meilleur endroit pour dormir et attraper un autre avion pour Sydney le lendemain. Mais c'était sans compter sur l'aide de notre fan club franco-australien qui prend des nouvelles et nous aide à trouver les bonnes personnes pour avoir le plus d'informations. Un couple d'australiens-chinois fait interprète chinois et guide dans ce bel aéroport. Petite balade bucolique entre tous les bureaux d'informations jusqu'à celui où, nous apprenons avec une joie non dissimulée que notre avion initialement prévu à 18h45 était toujours sur le tarmac.
On fonce donc à l'enregistrement comme il nous a été recommandé avec 15kgs dans les bras, quelques uns de plus sur le dos. On court un peu partout et finit par trouver 2 personnes de la compagnie qui appellent l'avion pour lui dire de nous attendre. Le problème? il nous faut maintenant que passer avec nos bagages non enregistrés à travers tous les contrôles, bagages qui contiennent tout ce qui peut être interdit dans un avion, liquides, couteaux, etc…
Madame Air China nous abandonne devant la douane, on est un peu rassurés, mais très pressés et en sueur… Et c'est là que l'on se rend compte qu'il n'est pas facile d'expliquer en anglais à un douanier chinois ne parlant pas anglais que nous-avons-deux-sacs-chacun-que-l'un-est-trop-lourd-c'est-parce-que-c'est-celui-qu'on-prend-en-soute-mais-que-le-guichet-était-fermé-donc-l'avion-est-prévenu-mais-il-faut-qu'on-passe-avec-quand-même. Pas facile hein?
Nous voilà bloqués, le copain du douanier nous re-balade un peu partout dans l'aéroport, on est crevés, stressés, desespérés, je tente un pleur, ça a l'air de fonctionner, il nous fait passer ! (mouais…je ne sais pas si les pseudo pleurs de Vincent ont quelque chose à voir là-dedans). Allez plus que 2 barrages (passeport et bagage à main) à passer avec les mêmes problèmes et questions… Aaaaahhh, envie de se faire un chinois!

Après avoir encore attendu, donné nos passeports pour la 100 000ème fois….on a gagné ! Ce qui nous a quand même valu de courir à travers toute la zone internationale escortés par une autre Madame de la compagnie, avec nos bagages à main et de soute. On arrive devant la porte de l'avion et pouf, on balance notre bagage en soute à un agent qui nous attendait et qui fait tout tomber au passage. Epuisés et suants, nous sommes dans notre avion, qui semble-t-il nous a bel et bien attendu, au moins plus d'une heure, sur le tarmac…
10 petites heures de vol, un passage sans vérification des herbes de provence de Maïté aux douanes australiennes, [NDLR: il est formellement interdit d'emmener en Australie des plantes ou légumes et fruits frais sous peine de grosse amende] une course de minibus et une carte bleue plus tard, nous voilà finalement dans notre chambre à l'auberge de jeunesse Sydney Backpackers Central dans le quartier de Kings Cross de la ville !!!
Et ensuite? Douche et dodo bien mérités

7 commentaires:

  1. C'est bien tout ça, mais est ce que l'eau dans un evier s'écoule à l'envers?

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  2. Holly shit! on a oublié de regarder...on vous dit çà asap!

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  3. Quel périple magnifique... vous voila enfin arrivé, désolé soeurette j'ai zappé de t'appeller au départ j'etais en train de bosser sur mon rapport de stage jai pas vu l'heure passer..(ps oui je boss de tps en tps!)
    Vincent tu ne connaissis pas encore les talents d'actrice de ma soeur c'etait de faux pleures!!!

    Profitez bien de sydney en tout cas et régalez nous avec de jolies photos!

    bisous a vous

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  4. Voilà un périple qui démarre très fort, quel suspense...nous sommes impatients de découvrir la suite des aventures de Vincent et Maïté en Australie... Grosses bises de Jean-René et Christiane

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  5. Tu n'es qu'un nain peu supportable pieur. Je dirais même que ton blog ne restera que "co-pieur" face au mien (et encore, je suis gentil). Qui plus haïs, tu ne m'as même pas mis en lien de blog à Mi. Et La, ça me laisse sur le Dos car je pense que tu n'as eu que ça à fichtre quand tu survolais la Russie, qui est quand même un grand pays, même en aviron sinusoïdien (d'ailleurs, pas trop mal au ventre à voyager de la sorte ?). Mais revenons-en au fait : on est tombé(S???) sur un naze, hein ? à la conquête des cons Gourous, hein ? Ben elle est belle, la France expariée!
    Sinon, êtes-vous au courant que en Australie, c'est bientot l'hiver ? AHAHAHAH! Bien fait, déserteur de la mère patrie!

    Signé : Ours pas sympa, jouant de la balalaïka avec des trippes de Kangourou.

    P.s : j'avais pensé à "Arborigènes" à la place de "Kangourous", mais j'avais peur de paraître extrêmement gauchiste.

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  6. Salut vous 2 !! Bien triste de savoir que vous ne partagez plus la même route... et je vous souhaite du courage et du bonheur pour la suite. Je m'étais promis de lire votre blog, aujourd'hui est un grand jour puisque j'entame avec bcp d'enthousiasme ma lecture de votre périple :) Ne soyez donc pas surpris si vous voyez des petits commentaires par-ci par-là qui fleurissent, comme on dit, mieux vaut tard que jamais !! La NZ me manque, je pense que le récit de vos aventures me remontera le moral !! xxx

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  7. :)merci pour les commentaires amandine! tu as bien du courage de lire tout le blog, je n'en ai pas autant! bien triste aussi qu'il n'y ait jamais de suite à ce blog...bisous

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