
Après une courte nuit à Christchurch, un arrêt de 3h à Sydney et une douzaine d'heures de voyage, nous atterrissons dimanche en milieu de journée à Bali, l'une des très nombreuses îles d'Indonésie mais aussi et surtout l'une des plus connues.

Le choc culturel et thermique est instantané. Tant par les bâtiments, l'ambiance et les gens que par nos jeans, chaussures et pulls qui sont (un peu beaucoup) de trop.
Comme tout touriste qui se respecte, on négocie comme des pieds (ou disons des tongs) le taxi qui nous emmène à l'hôtel que nous avons choisi à Kuta, ville ultra touristique du sud de Bali, mais c'est le jeu ma pauv' Lucette ! Bon "plus de place" à l'hôtel à 80000 rupiah, on nous envoie à l'hôtel ami de la porte en face à 120000… Promis, on apprendra à mieux se débrouiller pour la suite !

Kuta est située le long d'une plage de surfeurs, et est faite de ruelles étroites où se croisent touristes australiens surf sous le bras, scooters de tout âge et de tout chargement, et voitures pilotées sans sourciller le long des nombreuses échoppes de souvenirs. On retrouve un peu l'ambiance de la Malaisie l'année dernière, avec un bazar ambiant et une chaleur étouffante, et on aime, même si la transition avec la douceur et le calme néo-zélandais a été quelque peu brutale ! On regrette largement les "gros occidentaux" en train de siroter des cocktails dans des bars qui sont tout sauf indonésiens près d'une piscine translucide. On nous avait prévenu, Kuta est l'usine à touristes à éviter. Mais nous n'en faisons qu'à notre tête. On commence par le pire pour aller vers le mieux, voire le meilleur et puis bon, on va pas se plaindre !


Aujourd'hui, dimanche 12 décembre, c'est aussi (et surtout) l'anniversaire de Vincent. Pour l'occasion, c'est grand luxe, resto avec apéro, plat, dessert, on se fait plaisir ! Ah oui, non, en fait, on va se restaurer comme ça pour toute la suite de notre périple, on mange (très) bien, et ça coûte presque rien ! Maïté tente de lui trouver un petit cadeau qu'elle a sans doute du payer au prix fort vu ses grands talents de négociatrice. Pour les bougies, malgré les mimiques de Maïté, la serveuse du restaurant ne comprendra pas et le petit Vincent devra donc se contenter du seul pancake à la banane et chocolat comme gâteau d'anniversaire. Mais bon, en y réfléchissant bien, 24 ans à cheval entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie pour atterrir finalement à Bali en short et tongs, il y a pire !
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La preuve par l'exemple, le bambou, c'est du solide ! |

Le lendemain, on décide de ne pas rester bien plus longtemps à Kuta, et prenons un shuttle dans l'après-midi pour Ubud, semble-t-il plus authentique, au milieu de l'île.

En attendant, bain matinal dans une mer plus chaude qu'un jacuzzi, et balade de 2 bonnes heures à se perdre dans des ruelles (beaucoup) moins touristiques de la ville. Tout le monde nous sourit, les enfants nous disent "hello", et c'est même pas pour nous vendre quelque chose ! Beaucoup de sourires comme on n'en voit plus vraiment chez nous, francs et massifs mais surtout sincères! Finalement il y a aussi du bon dans Kuta. On échoue comme à notre (nouvelle) habitude dans un bar restaurant pour BOIRE des jus de fruits sensationnels ! Déjeuner typique où nous rencontrons un adepte québécois de Raël qui nous parle de l'infini et de la création de l'homme en laboratoire. On acquiesce même si on a rien compris et on file pendre notre mini bus direction Ubud.
Allez, en cadeau bonus, c'est monsieur Raël qui nous a fait nous remémorer ceci…
8,5/10 pour le jeu de mots du titre!
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