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"Bon, attention, tout le monde est prêt ? Parce que c'est un article avec
plein des mots et plein des images. Hé, petit, à droite, tu nous écoutes ???" |
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P'tit déj' au
banana pancake ! |
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Devant notre chambre… |
Après l'expérience ultra touristique à Kuta, c'est sous des trombes d'eau que nous atterrissons à Ubud, capitale culturelle de Bali. Nous trouvons un "homestay", sorte d'hôtel mais dans une maison de famille en plein centre, pas du premier prix mais on s'en fiche, il fait trop chaud pour vadrouiller.
Nous prenons nos premiers repères dans cette ville très jolie, avec de nombreux temples et bien plus calme que Kuta. Les stands du marché de cette dernière sont remplacés par des magasins en dur d'oeuvre d'art et autres sculptures en tout genre.
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À droite la version canine de la panthère rose |
Le lendemain, la journée se passe tranquillement entre visite de la ville, de son marché -où l'on découvre des "vrais" balinais" -, pauses boisson régulières -"boire, il faut boire" a répété la maman de Maïté- et après-midi au sanctuaire des singes.


Le "Monkey sanctuary" est un lieu plutôt sympa, une sorte de mini jungle avec temples et … singes bien sûr ! Et pour le coup, ils sont vraiment partout. Quelques touristes se font agresser pour une banane, nous préférons la jouer trouillard et ne pas embarquer de nourriture. Lors de cette balade à travers les singes, on voit à peu près toutes les activités d'un homme normal mimées par des singes. En bref et en photos : la bagarre, la baignade, le sexe, la photo de famille, le repas, les papouilles ,la pause cigarettes, la sieste. C'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on n'est pas si éloignés finalement !


Après avoir bien découvert Ubud en long et en travers, nous décidons de louer un scooter pour visiter les alentours. Pas bien difficile à trouver vu qu'on nous en propose environ toutes les 30 secondes dans la rue ! C'est parti pour une journée à l'aventure. Au programme, rizières et temples. Vincent apprend d'abord à démarrer et à manier l'engin. Puis Maïté grimpe à l'arrière, plus que pas rassurée. Il faut dire que ça fait un bout de temps que Vincent n'a pas joué à l'ado boutonneux à bord de sa machine de guerre (une précédente expérience en Tunisie s'était achevée contre un cocotier) et les premiers kilomètres sont pour le moins approximatifs. A sa décharge, il n'est vraiment pas facile de conduire à Bali. Si Ubud est bien moins bondée que Kuta, la conduite balinaise est la même : on roule en doublant n'importe où, n'importe quand, on colle les voitures et scooters et on klaxonne… tout le temps ! Il faut être attentif à chaque instant car on peut également compter sur les nids de poule sur la route, mais aussi les poules qui traversent et les chiens couchés en plein milieu. Finalement c'est prêtre mieux que Maïté ne conduise pas vu sa capacité à être tête en l'air !

Très vite, on se sent libre sur notre super véhicule avec air conditionné naturel. On se perd un peu, volontairement ou beaucoup moins, on demande notre chemin, ça nous fait du bien de sortir (un peu) des rues bondées de marchands en tout genre.
On observe les gens dans les rizières travaillant dans des conditions pas forcément propices et à des âges plus qu'avancés. Il y a aussi tous ces Balinais qui nous épatent, à transporter sur leurs scooters, leurs têtes, leurs chariots, des chargements pas croyables !
Nous sommes vite séduits par les rizières en terrasses de Tegallalang où nous nous arrêtons boire dans un café avec vue imprenable.

Après beaucoup de détours, nous finissons par atterrir un peu par magie à Pura Tirta Empul, un temple superbe où nous attendent de nombreux Balinais en pleine prière. On met nos premiers sarongs et on se balade autour du temple échangeant quelques sourires avec quelques écoliers. Les Indonésiens sont vraiment très beaux, d'autant plus dans leurs costumes de cérémonies. Nous découvrons des bassins d'eau sacrée où se baignent quelques Balinais en récitant des prières. Un peu plus loin, un autre bassin rempli quant à lui de femmes effectuant leurs toilettes et leur lessive. Vincent arrête donc les photos, histoire de ne pas se faire passer pour un pervers.
Après un déjeuner indonésien dans un warung (restaurant de famille que l'on trouve partout où l'on mange bien et pas cher) loin de la frénésie d'Ubud, nous nous arrêtons dans un autre temple. Vincent entre et se fait sauter dessus par un guide dont il ne voulait pas tandis que Maïté se repose après tant de stress sur le scooter.
Le guide a finalement été intéressant puisqu'il nous donnera quelques clés pour comprendre les temples : les couleurs blanche et jaune omniprésentes qui rappellent Shiva et Vishnu, le noir pour les temples de crémation, une trinité composée de Brama (feu, vie), Vishnu (paix) et Shiva (destruction), et 2-3 autres trucs expliqués avec un accent complètement incompréhensible mais acquiescés poliment par Vincent. Bon, évidemment, tout se paye, et monsieur le guide improvisé demande des sous à la fin de la visite de 5 minutes montre en main. Évidemment, on ne donne pas assez pour lui, mais il n'en n'aura pas plus !
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Un indice sur la
température ambiante |

Ce n'en n'est pas fini des temples puisque nous voulons nous arrêter au temple Gunung Kawi, au Nord Est de Tampaksiring. Et on le cherche… longtemps ! Enfin trouvé, on gare notre carrosse et on le fait garder pour quelques rupiahs (on a pas vraiment le choix). Puis il faut traverser une allée pleine de marchands de tout et de rien, mais surtout de sarongs. Une fois entrés, nous sommes un peu tranquilles pour découvrir le temple du XIème siècle, le plus ancien de Bali, construit près de superbes rizières en terrasses et dont la particularité se situe au niveau des sanctuaires creusés dans la falaise.
Un peu crevés par ces heures de scooter tout terrain et visites, nous rentrons tranquillement à Ubud pour une nouvelle nuit. Le lendemain, nous programmons de nous rendre à Candi Dasa, à l'Est de Bali, pour aller voir la mer ! En attendant, on continue de découvrir la cuisine balinaise, et nous délectons des classiques jus de banane et mangue, de l'étonnant jus de concombre et du curieux jus de tomates…
Magnifique comme d'hab!!!Digne du national géographique! Bonne route pour la suite de vos aventures bisous
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