
En route pour Lovina, nous faisons la rencontre dans notre bus d'un couple allemand et d'un Australien grisonnant très sympas. Arrivés sur place, la compagnie de bus nous offre un Nasi Goreng, plat typique composé de riz frit et de légumes. Ils tentent de nous vendre ensuite une chambre vraiment pas chère et plutôt pas mal, juste à côté de leur bureau. Et puis elle est "près du centre", c'est à dire 40 minutes à pied ! On hésite puis décidons de suivre plutôt notre nouvel ami australien décidé à trouver une chambre près de la mer.

Le centre était en effet bien loin, on est pas mécontent de ne pas être resté coincés en périphérie. S'en suit une recherche de la chambre parfaite, mais surtout une belle leçon de négociations grâce à notre nouvel ami australien, de son prénom Reith. On maitrise la négociation en Asie ou on débute ! Il nous dégote un superbe bungalow pour pas trop cher avec une piscine superbe. On est content et on passe une bonne partie de l'après-midi dans l'eau. Ca fait du bien d'être riche aussi !





Plus tard, nous nous promenons aux alentours et découvrons une petite ville plutôt relax, pas (trop) touristique, et surtout une plage de sable noir, sable volcanique, peu attrayante, disons même plus que carrément crade. Décidément Bali ne brille pas par ses plages. Nous retrouvons ensuite Reith pour un verre, puis deux, puis un repas. Un repas dans un restaurant vraiment pas terrible mais animé par un jeune serveur, Jo, très drôle. La soirée se passe à toute vitesse grâce à une discussion avec notre ami professeur d'histoire passionnante. On parle de l'Australie bien sûr, de l'Asie aussi mais également l'intérêt de voyages tels que le notre. Le soir, nous dormons enfin dans un lit au calme avec l'air conditionné. Elle est pas belle la vie ?

Le lendemain, nous nous réveillons tardivement (enfin surtout Maïté) pour notre 3ème virée en scooter. Au programme aujourd'hui : les rizières en terrasse de Jatulawih, le temple de Bedugul et la traversée du mont Batuk et de lacs volcaniques. Tout ceci pour un total de 120 kilomètres aller-retour environ. On trouve un super scooter pour presque rien et partons motivés comme jamais. La route est longue et sinueuse jusqu'à Jatulawih. Les centaines de mobylettes doublent sans sourciller les lentes voitures et les encore plus lents bus. Et nous, on se traîne, pas encore prêts à risque notre vie à faire des embardées "à la balinaise", à savoir n'importe comment ! Toujours est-il que ça fait quand même sacrément mal aux fesses le scooter !

Sur la route, nous rencontrons des hordes de jeun's en scooter, portant le même tee-shirt et parfois même un drapeau avec la même effigie. La seule explication que nous obtiendrons sur le pourquoi du comment sera "we are a community". Bali a aussi ses gangs mais ils ne font que trainer en scooter ! Bedugul est une cité au bord de la route et de l'un des lacs volcaniques. Pas terrible après ceux de Nouvelle-Zélande ! Nous nous arrêtons un moment et discutons un peu avec une famille balinaise super sympa qui avait envie de nous parler. Bedugul a également un marché très coloré qui vaut sûrement le détour quand on sait ce que renferment les centaines de paquets qui y sont entassés.

Nous quittons Bedugul car il nous reste encore une bonne heure de route jusqu'à Jatulawih. Un petit "warung" en bordure de rizière nous sert un Nasi Goreng pas cher et excellent. Parfait avant de partir découvrir de superbes rizières. On se perd un peu comme toujours, nous déguisons avec nos ponchos pour résister à la pluie et échangeons un nombre incommensurables de "hello" et de sourires. Les petits Balinais et leurs parents adorent les touristes blancs et quand ils ne nous vendent rien, on les aime bien aussi ! Les rizières sont définitivement superbes, on ne s'en lasse pas ! Même la pluie n'entache en rien le spectacle !




Sur le retour, nous souhaitons visiter le temple dont on a perdu le nom à Bedugul mais pris par la fatigue et un peu agacés par la demande incessante d'argent, on le zappera. Ce n'est que plus tard que l'on regrettera de ne pas l'avoir approché de plus près mais bon, des fois, on prend pas toujours les meilleures décisions (quitter son boulot pour partir plus de 6 mois à l'autre bout du monde, quelle idée !). Nous nous arrêtons prendre un chocolat et un jus de fraises locales sur le chemin, pour se réchauffer et reposer nos fesses. Sur le chemin au milieu des montagnes, nous retrouvons le couple d'Allemands rencontrés dans le bus et suivons leur idée de prendre un "raccourci" indiqué sur la carte. Sur le papier, ça a l'air sympa, et hors des grands axes. Dans les faits, c'est une route en nids de poules, ou plutôt en nids de dinosaures, quand elle existe encore, qui nous attend, pas vraiment aisé à prendre quand on est 2 sur un scooter. Vincent s'en sort bien, Maïté descend de tant à autres pour éviter de sauter au vol et nous apprécions finalement cette route en dehors des sentiers battus.
Arrivés à notre hôtel de luxe, direction la piscine pour un dernier bain. Rendez-vous est pris dès le lendemain pour Sanur !
Je parcours régulièrement vos post sur vos diverses aventures, vos photos sont toujours aussi superbes et ici en locurence les rizières dégagent une atmosphère vraiment particulière, j'adoooore!!! Aprés singapour, le vietnam, cool et aprés? Bises
RépondreSupprimerMerci Blandine! Les rizières c'est fabuleux, il se dégage vraiment quelque chose, encore plus sous la pluie tropicale! :) On ne reste qu'une seule nuit à Singapour car on a déjà été l'année dernière. Priorité au Vietnam et Cambodge puis quelques jours en Thailande pour achever 7 mois de voyage! On a hâte de découvrir ces pays! Bise
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