
S'ensuit un nouveau vol intempestif de douche chaude dans le camping d'à côté puis nous repartons de plus belle.


Le lendemain, Wallibigood passe à la casserole. Elle a parcouru sans faute 10 000 kilomètres et on lui doit bien un "full service", examen rapide et vidange/changement du filtre à huile. L'attente est un peu longue et nous en profitons pour appeler le Harvest Guide, numéro gratuit pour demander si il y a du travail agricole dans le coin où l'on est. La dame au bout du fil nous renvoie vers un bureau en ville qui nous demande de patienter jusqu'à lundi pour discuter avec le chargé de mission. Deuxième confirmation : la majorité du boulot est pour fin septembre. En gros, nous ne sommes jamais au bon endroit au bon moment.
Pour la première fois une Aborigène, Maureen, vient discuter rapidement avec nous. Nous sommes ravis car jusqu'à maintenant la seule image que l'on avait des Aborigènes est celle de personnes dans la misère, bourrés, sales et qui font un peu peur il faut bien l'avouer. Quant à celle entretenue par les Australiens que l'on a rencontré : "ils prennent l'argent du gouvernement pour boire, sniffer de l'essence et ne veulent pas travailler". Bien trop expéditif et excessif pour nous mais difficile à confronter avec une discussion de fond avec des "Abos".
Tinetine passe le test avec brio, nous changeons un pneu qui est un peu lisse, révisons le parallélisme et nous en sortons avec une facture sans surprise. Puisque tout va bien, nous reprenons la route pour le célèbre parc national Kakadu. A la sortie de la ville, une australienne très sympathique nous crie à la fenêtre quelque chose qui visiblement n'était pas des mots doux mais nous n'entendons que la moitié. Apparemment elle n'aime pas, mais alors pas du tout, les gens du New South Wales… Mais nous ne savons pas pourquoi elle déteste tant Wallibigood !
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