Réparation faite, nous passons par la case Jobshop (agence se chargeant de mettre en contact les fermiers et les backpackers) pour prendre des nouvelles du travail. On se fait gentiment rembarré par le Monsieur : « Je vous appellerai. Il ne faut venir qu’une fois par semaine». Le problème ? Que faire pendant tout ce temps ? Car Kununurra est une bien jolie ville mais il n’y a pas grand chose à y faire. Nous décidons donc de ne pas traîner au soleil avec les autres Backpackers et embarquons pour le lac Argyle à quelques 70 kilomètres de là. Vincent n’est pas franchement motivé par l'idée de faire beaucoup de route pour un simple lac. Heureusement, il n’y a pas tromperie sur la marchandise cette fois-ci ! Nous découvrons un coin tranquille au milieu des montagnes et un lac superbe. On en vient presque à dire que l’on a même plus besoin d’aller en Nouvelle-Zélande ! S’en suit quelques heures de détente à l’ombre et au calme ainsi qu’une tentative échouée de lavage de Wallibigood. On se cuisine même de la vraie nourriture « comme à la maison », il y a du progrès!
Dans l’après-midi nous finissons par retourner à Kununurra car le réseau téléphonique ne passe pas là où nous étions et, paraît-il, nous attendons un coup de fil. C’est à la bibliothèque que nous atterrissons, enfin un coin propre, climatisé, avec de vraies toilettes. Même les clochards ont droit à un peu de culture. Je me rancarde un peu sur la Nouvelle-Zélande pour décider de ce que nous devrons absolument y voir et ce qui passera à la trappe pendant que Vincent lit un guide touristique sur la France. On y parle même de Tektonic et de chanteur célèbre-ment inconnu. Une nuit sur un parking de road trains plus tard, nous retournons à la bibliothèque pour que je puisse terminer mon livre en français commencé la veille. Sauf que nous rencontrons 2 couples de français très sympa avec qui nous bavardons des heures et passons le reste de la journée. Entre plâtrée de pâtes et échanges de conseils, la journée file à toute allure. Nous réitérons le vol intempestif des douches chaudes d’un camping payant et trouvons une connexion wifi non sécurisée super puissante. Le soir, nous passons la soirée avec nos nouveaux amis et retrouvons même nos sauveurs de la veille inquiets de ne pas nous avoir recroisé depuis. C’est finalement l’aire de repos envahie de Backpackers qui nous servira de coin pour la nuit.
Le lendemain, nous prenons finalement la décision de ne pas attendre plus longtemps du travail qui ne viendra pas et de reprendre la route. Je finis mon livre avant car je ne pouvais pas partir « sur ma faim » et nous visitons le mini parc national de Kununurra.
Tanpis pour le boulot, la mer nous manque trop alors nous faisons Vroom Vroom jusqu’à Broome !
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