Nous avions été prévenu, Axel est « un terrible », craint dans la ville puisque plus aucun local ne veut travailler pour lui. Alors, après 2 semaines où il était textuellement « très content de nous », il s’emballe et décide d’une réunion au sommet de l’équipe car rien ne va plus. Hé oui, « the team spirit is lost ». On en prend pour notre grade, et nous décidons de lui faire ouvrir les yeux sur l’état des chambres à notre arrivée et l’ampleur des tâches à réaliser face à un hôtel vieillissant. On pense que l’orage est passé puisqu’il part quelques jours en camping. L’équipe revit. Enfin, on croyait qu’il était passé. Car nous apprenons par Jim qu’il a engagé deux nouvelles soubrettes pour travailler avec nous à partir de lundi. Deux nouvelles têtes qui nous obligeraient de faire moins d’heures. Il n’y a pas de travail pour 4 en cette saison et nous considérons cette embauche comme une excuse pour nous mettre dehors. Selon Jim, il souhaitait booster le ménage avec un peu de compétition. Sauf que nous ne sommes pas là pour l’intérêt du boulot (intérêt qui n’est pas franchement évident) mais seulement pour faire des heures. Alors du coup, nous annonçons notre départ. Bernie est déçue de nous voir partir et Carol nous fait boire pour oublier. Elle nous explique qu’il ne faut absolument pas le prendre personnellement, « just an asshole », et n’est pas franchement surprise vu sa personnalité. Départ lundi, le boss rentre dimanche, nous comptons bien partir sans lui dire le fond de notre pensée afin d’être payé pour cette semaine de travail.
Le dimanche, nous croisons nos remplaçants, un couple de taïwanais, on peut pas rivaliser ! Au planning lundi, découverte de la région et passage chez Novotel car le manager n’était pas là samedi. Nous passerons notre mardi avec Bernie décidée à nous montrer des requins puis partirons sans doute mercredi si Novotel n’a plus de poste à nous proposer. Show must go on ! Wallibigood est nettoyée (enfin surtout l’intérieur), nous pouvons réintégrer notre demeure roulante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire