On est tombé sur un kiwi !

Et oui, après 5 mois en Australie, on allait pas s'arrêter là, alors notre choix s'est fait, pour commencer, sur la Nouvelle-Zélande (histoire d'aller vraiment à l'autre bout du monde et le plus loin possible de la France, comme ça, c'est fait).
Notre avion décolle samedi 20, 17h45 heure locale. Après un au revoir à Graham et Helen, nous voilà à l'aéroport international de Sydney. Et… il faut bien dire, ça fait bizarre, après tout ce temps, de partir, de prendre l'avion, et ce coup-ci, pas pour partir de chez nous ou y revenir, mais "simplement" pour "encore" une nouvelle destination.
Fidèles à nos habitudes, on galère avec les autorités. Ce coup-ci, il nous est demandé où nous allons après la Nouvelle-Zélande, on dit "Bali" -sur un ton un peu frimeur il faut avouer-, et la dame  nous rétorque, "et après" ? On cite donc toute la suite. Elle nous répond "il me faut tous les billets que vous avez réservés jusqu'à votre retour en France". Problème, on n'a toujours pas nos billets retour. Vérification faite, il lui faut "simplement" le billet pour Bali puis celui, ensuite, pour Singapour. Et oui, la Nouvelle-Zélande a peur que nous soyons sans papiers, et que l'on soit renvoyé dans leur pays ensuite. Bon, bah on s'exécute, on allume l'ordinateur de Vincent, et montre à la demoiselle l'ensemble de nos derniers emails. Ouf, on peut partir, il s'en est fallu de peu. Deuxième étape, plus facile (on était entraînés), les douanes et toutes les restrictions sur les fruits et légumes, produits alimentaires, etc… Enfin, dernière étape, et pas des moindres, embarquer dans l'avion.
Pour cette dernière, on corse un peu les choses et décidons de partir à la recherche de quelque chose à manger au moment même ou l'embarquement débute. Ce qui nous permet d'avoir l'honneur immense, 5 minutes plus tard, d'entendre nos noms annoncés à l'ensemble du terminal pour embarquement imminent. Ouaouh ! Ni Maïté ni Vincent n'en avait eu la chance par le passé !


Après 2h30 de vol, nous atterrissons vers minuit à Christchurch, grande ville de l'île sud de la Nouvelle Zélande. Première nuit depuis looooongtemps dans une auberge de jeunesse, on fait connaissance avec l'accent néo-zélandais. Il n'a vraiment pas à pâlir face à celui de l'australien du fin fond du Northern Territory ! Dimanche, visite de la ville. Pas si immense, on fait tout à pied, sous un soleil de plomb mais par une température un peu fraîche. On se pose un moment au marché du centre des arts, et déjeunons thaïlandais en écoutant un petit concert.


Il nous faut un dessert, et nous orientons donc naturellement vers le McDo le plus proche pour notre cône à 50 cents et le wifi gratuit. Et là, stupeur, tremblements !!! Premièrement, le cône n'a pas tout à fait le même goût, mais, surtout, il n'y a pas de WIFI !!! On se regarde, un peu horrifiés, effarés, qu'allons nous faire ??? Nous songeons un instant à quitter dans la minute le pays puis nous ressaisissons et nous donnons le courage d'affronter cette dure nouvelle pour les 3 semaines qui vont suivre chez les kiwis. Nous ne savons pas encore comment nous en sortir, mais nous trouverons, d'une manière ou d'une autre.




La suite de l'après-midi se passe à se balader dans les rues du centre. Contrairement à ce que l'on nous avait dit, Christchurch est assez sympa, animé, et pas moche du tout. Surtout qu'on a les montagnes en arrière-plan. Malgré le tremblement de terre survenu il y a deux mois, à Christchurch la ville tient encore debout, seuls quelques immeubles portent toujours les stigmates de la catastrophe.

À 17h30 nous sommes rejoints par Craig, notre hôte couchsurfeur pour la soirée. Nous l'avions rencontré quelques mois plus tôt à la réunion CouchSurfing à Perth, ville dans laquelle il était quelques jours pour faire de la … promo. Et oui, car Craig est l'auteur de livres-chansons pour enfants, le célèbre âne Wonky Donkey et l'abeille Wilbee the Bumble Bee, best-sellers en Nouvelle-Zélande et en Australie, qui ont notamment battu Stieg Larson, Dan Brown et la saga Twilight dans les ventes nationales de livres.
On s'attend donc à voir arriver quelqu'un de méprisant en limousine avec chauffeur qui nous emmènera dans son immense maison de luxe mais retrouvons un mec super sympa dans son van  pourri rempli de bordel et qui squatte chez une copine qui n'est pas là. Il nous emmène manger vietnamien, sans trop qu'on sache si c'est un deuxième déjeuner, un goûter ou un dîner puis prenons la route 1/2h plus au sud pour passer la nuit dans une maison au milieu de nulle part, au bord d'une magnifique plage déserte au pied de montagnes jadis volcan. Nous passerons la soirée en compagnie de deux Canadiennes couchsurfeuses, à boire des bières et commenter des émissions de télé-réalité. Classe, mais typique !







Événement du lendemain, notre rencontre avec notre nouveau compagnon de voyage, j'ai nommé notre voiture de location ! Ça va être difficile de concurrencer Walibigood, mais bon, cette petite Toyota Corolla blanche n'a rien demandé à personne, alors nous l'acceptons, et la nommons, sans trop de difficulté… En route pour trois semaines à vadrouiller en compagnie de Kiwibigood ! Cette fois-ci, pas de camping dans le coffre, comme il fait trop froid et qu'on veut vivre comme des pachas, ce sera auberge de jeunesse tous les soirs, avec douche chaude tous les jours et nuits dans des dortoirs qui sentent les chaussettes, LE GRAND LUXE !


1 commentaire: