Agnes Water & 1770

Dernière douche chaude et lessive au camping direction Bundaberg pour faire semblant de chercher du travail. Nous nous renseignons auprès d’une agence spécialisée dans le travail dans les fermes et nous nous faisons (gentiment) rembarrer. Apparemment il n’y a pas de travail en ce moment… On ne persiste pas, car la ville ne nous plaisait pas de toute façon et nous ne sommes pas encore très motivés à l’idée de travailler...
Nous décidons donc d’aller voir le must de l’Australie : les plages ! Ça nous manquait déjà. Celles d’Agnès Water et sa ville jumelle 1770. Pour être tout à fait honnête, rien de transcendant ne nous y attend sur le papier si ce n’est la dernière plage de surf au nord connue du Queensland. Pour nous, c’est d’avantage par curiosité car une ville qui a un nom de chiffre c’est étonnant! Pour la petite info, c’est l’année où le Capitaine Cook a débarqué sur la côte.
Sur la route et de nuit s’il vous plaît, première rencontre avec un kangourou. Il traversait tranquillement la route, heureusement nous n’allions pas très vite sur cette portion de route. Une détente plutôt impressionnante tout autant que son derrière (seule partie de l’anatomie que Vincent apercevra car les yeux rivés sur une carte).
Nous trouvons un endroit sympa pour manger près de la mer et décidons de tenter la leçon de surf le lendemain : environ 12€ les 3h de leçon ça vaut le coup !

Le lendemain matin nous nous rendons décidés au club (enfin moi un peu moins) où des Aussies chevelus et blonds nous attendent. Nous sommes un groupe d’une vingtaine, tous débutants. Direction la plage d’Agnes Water avec nos combinaisons et nos planches sous le bras. Une fois enfilé notre costume de scène, la leçon peut commencer. On écoute puis mise en pratique sur la sable. Non non, le ridicule ne tue pas. Rapidement on a bien compris la règle de base du surf : « PADDLE ! » (tu pagayes avec tes mains quoi). Notre professeur plutôt beau gosse nous explique aussi à la Brice de Nice que « quand c’est ta vague, celle que tu attends depuis bien 30 minutes, ton pote surfeur qui vient d’en prendre une doit te la laisser. C’est ta vague mec ! ».
Une fois acquises nos bases sur le sable, on se met à l’eau et … c’est pas facile ! On se donne à fond, on finit par bien prendre les vagues sans pour autant se mettre debout sur la planche. Mais déjà c’est plutôt cool comme sensation. Puis (apparemment) Vincent aurait réussi à plusieurs reprises à se mettre debout sur la planche, au ralenti et entre 3 et 4 secondes. Pour le coup, on va le croire sur parole car moi je n’ai rien vu !!!

Super baptême de surf avec 2 professeurs australiens au top. On repart avec nos certificats (1er niveau) et mal aux bras et aux genoux qui n’ont pas apprécié le frottement et l’effort physique !
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