Journée rencontres avec Flipper et Mary Poppins

Le réveil sonne. Si si, je vous assure, nous avons osé mettre une réveil à 7h un dimanche matin alors que nous sommes en vacances (en quelque sorte). Mais c’est pour la bonne cause ! Car la ville à sonorité chinoise qui n’est même pas référencée dans notre guide Lonely Planet est connue pour recevoir chaque matin entre 7h et 10h la visite de dauphins humpback indo-pacifiques, assez sauvages pour ne pas être dans un zoo mais aussi assez dociles pour se laisser nourrir tous les matins par des inconnus.

Nous nous dirigeons donc vers la rampe d’accès à la mer sur le port pour découvrir les copains de Flipper. Malheureusement… nous ne sommes pas les seuls. Et même si il est à peine 8h10, il est déjà trop tard pour les nourrir (en payant 5 dollars un petit poisson) car les enfants attendent impatiemment. Peu importe, nous sommes à quelques centimètres des dauphins et nous ne sommes pas dans un zoo ! Nous repartons contents d’avoir vu une nouvelle fois des dauphins mais de près. Comment ça nous sommes des enfants ?

Nous reprenons la route direction Maryborough la ville de naissance de P.L Travers, maman de la célèbre Mary Poppins. Si si, je vous jure, là où est née celle qui a écrit « kalifragilisticagialidanse » (je vous prie de bien vouloir m’excuser pour l’orthographe, je n’avais pas mon Harrap’s sous la main !). Nous croisons le chemin de chevaux sauvages dans un décor que l’on attendait depuis longtemps : de la terre rouge et des arbres gigantesques. Après avoir supplié Vincent de faire demi-tour pour aller les voir car « ça se trouve on en verra plus jamais et ils sont trop beaux ! », nous nous arrêtons finalement pour les photographier. Mais ils n’aiment pas les paparazzis. Alors ils s’échappent et nous assistons à une ruée de chevaux gratuite. Et puis…j’ai ma photo !

Nous arrivons enfin à Maryborough. Sur le papier, ça n’a pas l’air transcendant : une statue et une maison de l’auteur de Mary Poppins et puis c’est tout. Pour autant Maryborough s’avère être une ville (morte) inédite. C’est comme les studios Disney sauf qu’on ne paie pas et il y a personne dans les rues. Les maisons et les bâtiments administratifs ont des allures de vieilles villes américaines du Far West. On a bien cherché mais il n’y avait pas de caméras pourtant. Il y avait même des rails pour un petit train qui était caché dans sa cabane et dont nous avions pas vraiment compris l’utilité (une histoire de seconde guerre mondiale). Et puis il y avait aussi des arbres à saucisses ! Vous avez déjà vu des arbres à saucisses vous ? Vous aurez compris notre emballement pour une ville drôle à voir…