Arrivée en Tasmanie, à nous la grosse noisette et les little penguins !


Dernier grand moment de notre périple…la Tasmanie. Rien à voir avec la Tanzanie, nous sommes toujours en Australie, sur une ile en forme de cœur à environ 400 kilomètres du "main land", représentant à elle toute seule un Etat. Et puis, on était un peu obligé d'y aller car un animal made in Australia faisait défaut à notre longue liste : le diable de Tasmanie! Avant d'embarquer Wallibigood sur le ferry pour son baptême de mer, nous décidons de faire des courses. Ce que nous ne connaissions pas c'est la quarantaine en vigueur lors de l'entrée et la sortie en Tasmanie. Les menaces d'amendes sévères nous effraient un rien et nous décidons de laisser nos belles bananes fraichement achetées sur le quai. Nous sommes obligés également de remplir notre réservoir d'essence en vidant notre bidon car il est interdit d'en transporter. Décidément, les Aussies ne rigolent pas avec la sécurité !
The Spirit of Tasmania, notre bateau, a tout d'un grand, bien qu'un tant soit peu vieillissant. Nous nous occupons tant bien que mal avec une visite, des lampes de chevet et le premier film diffusé dans le cinéma : Scoobidoobidooou. S'en suit une nuit plutôt agréable (enfin surtout pour Maïté car Vincent préfère traîner dans le bateau pendant la nuit et enchainer les chocolats chauds et cafés gratuits).




Le lendemain 6h45, nous débarquons à Devonport au Nord de la Tasmanie, un peu claqués. Ici, rien d'extraordinaire si ce n'est un joli Lookout et…des little penguins !!! Les little penguins, ou bien des pingouins taille miniature. Le problème ? On ne peut les apercevoir que dans la nuit. Alors nous décidons de passer la journée à l'Ouest et découvrir à l'occasion les villes de Wynyard et sa formation rocheuse Table Cape, et de Stanley, dominée par The Nut, un mont de 152 mètres de haut qui surplombe l'Océan.

 

Sur la route, nous nous arrêtons à Penguin, une vraie ville avec des vrais gens et des faux pingouins postés dans tous les coins. Dès notre arrivée, nous nous sentons apaisés en Tasmanie. Il faut dire, il n'y a personne et la nature est verdoyante. Nous adorons immédiatement sans savoir vraiment pourquoi. Les paysages sont différents de ce que nous avons pu déjà voir, plus verts, plus en reliefs et il y a bien plus de forêts que dans le reste de l'Australie.


Wynyard est un joli coin où nous découvrons d'immenses champs de tulipes et une impressionnante falaise.






À Stanley, là où se situe The Nut, la version verte et rafraîchie d'Uluru, on a un goût de montagne avec les télésièges, un peu ridicules perchés sur le bord de ce gros caillou. Les grands courageux que nous sommes (ou bien les radins que nous sommes qui ne veulent pas le télésiège) décidons de monter découvrir la vue spectaculaire sur la côte via un chemin … à pic. Heureusement pour nous, ça vaut le détour et la montée est finalement relativement courte. Là haut, de l'herbe haute à foison et une vue plongeante sur la mer bleu turquoise.






Cette première journée passe à toute allure et nous retournons en fin d'après-midi à Devonport pour rencontrer les pingouins nains. Des volontaires sont là pour nous donner des explications sur ces oiseaux et veiller à ce qu'ils ne soient pas effrayés. La nuit tombe, et le froid aussi. Ça n'arrange pas le cas de Mr Baudron, déjà épuisé et bien enrhumé depuis le matin. Nous passons la soirée en compagnie de ces charmantes petites bêtes, éclairés par les bénévoles armés de leur lumière rouge pour les distinguer. Il est très important de ne pas les effrayer car les petits pingouins risqueraient de ne plus débarquer sur la côte pour nourrir leurs petits et ceux-ci ne survivraient pas. Alors ce serait trop trop triste, non? Heureusement pour nous, ces derniers ne remarquent pas la lumière rouge contrairement aux lumières non filtrés telles que celles de torches. Nous assistons à des scènes adorables, d'autres destinées à un public majeur, et adoptons très vite la démarche ridicule des pingouins. Malgré leur petite taille, ils font un bruit incroyable près de la plage. Nous restons tardivement avec les bénévoles qui nous abreuvent d'informations et repartons même avec un pin's franco-australien. Une bien belle rencontre et une soirée très instructive, nous allons définitivement devenir des experts en faune australienne ! Nous dormons une nouvelle fois près d'un louquoute, histoire d'être assurés d'une vue imprenable au petit matin.







1 commentaire:

  1. OUhhhhhhh !! La grosse boulette, alors là, je suis pas fière de vous... Vous êtes tombés dans le piège élaboré du "faux ami" : penguin en anglais, qui se traduit MANCHOT en bon français. Les pingouins, ils sont au frais sur la banquise !!! Bon, je pense qu'ils ne vous en ont pas tenu rigueur... pour cette fois ;)

    RépondreSupprimer